Blumhouse, spécialisé dans la production de films d’horreur à succès, semble vouloir étendre son empire à l’univers des jeux vidéo. Avec six projets indépendants axés sur la terreur, le studio explore de nouveaux horizons où la peur prend une forme virtuelle et interactive. Quelle nouvelle dimension cette incursion de Blumhouse dans le monde vidéoludique pourrait-elle réserver aux amateurs de frissons et d’émotions fortes ?
Bonjour à tous, je suis François, un passionné d’applications Android et de tout ce qui touche au monde numérique. Aujourd’hui, j’ai 34 ans et je suis particulièrement excité de vous parler de Blumhouse, ce nouveau venu dans l’univers des jeux vidéo. Cette semaine, Jason Blum, cofondateur de Blumhouse Productions, a annoncé lors du Summer Game Fest à Los Angeles que sa société de production se lançait dans le jeu vidéo avec une nouvelle division : Blumhouse Games.
Une entrée remarquée dans le jeu vidéo #
Blumhouse Games, issue de la célèbre entreprise de production de films d’horreur, a dévoilé une série de six jeux d’horreur expérimentaux. Cette nouvelle orientation marque un retour aux racines pour Blumhouse, connue pour ses œuvres comme Paranormal Activity et M3GAN. Tout comme leurs films, leurs jeux mettront l’accent sur des productions à petit budget mais riche en idées novatrices.
Des titres variés et intrigants #
Les premiers jeux annoncés incluent :
- Fear the Spotlight : Un jeu d’horreur en low-poly des années 90 concernant deux adolescentes et une séance de spiritisme qui tourne mal, réalisé par un couple de développeurs.
- Grave Seasons : Un jeu de vie agricole où l’un des villageois cache un sombre secret en étant un tueur en série.
- Project C : Un jeu issu des esprits brillants derrière Immortality, un “cine-game” surprenant et brillant.
Un modèle d’affaires centré sur la viabilité #
Zachary Wood, le président de Blumhouse Games, explique que leur modèle est très conservateur. Ayant travaillé dans l’industrie du jeu vidéo depuis plus de 20 ans, dont une période significative chez PlayStation, Wood insiste sur l’importance de la rentabilité modérée. “Nous n’avons pas besoin que chaque jeu soit un hit,” dit-il. “Tout le monde peut gagner de l’argent à un niveau de succès modéré.”
Des jeux indépendants et originaux #
Contrairement à la tendance actuelle de transformer des franchises cinématographiques en jeux, Blumhouse Games met l’accent sur des jeux indépendants et originaux qui ne sont pas liés à des franchises existantes. Louise Blain, la directrice créative, souligne qu’ils recherchent des approches innovantes de l’horreur, souvent inspirées par des contraintes créatives similaires à celles des films de Blumhouse.
Des expériences d’horreur variées #
Les jeux de Blumhouse abordent la terreur de manières diverses :
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- Crisol: Theater of Idols : Un jeu d’action horrifique où les joueurs affrontent des statues de saints possédées dans une version cauchemardesque de l’Espagne.
- Sleep Awake : Un jeu psychédélique à la première personne. L’humanité lutte désespérément pour rester éveillée alors que des gens disparaissent dans leur sommeil.
- The Simulation : Une enquête sur un meurtre qui brise le quatrième mur, avec des événements du jeu se reliant de manière troublante à la réalité.
Un voyage humain et émotionnel #
Qu’est-ce qui relie ces jeux d’horreur? Selon Blain et Wood, un bon jeu d’horreur doit être une exploration de l’inconnu tout en traitant d’une dimension humaine. “La peur est une émotion très commune,” ajoute Blain. “Lorsque nous expérimentons une bonne histoire d’horreur, nous vivons une histoire humaine à laquelle nous pouvons nous identifier. L’essence d’une bonne histoire d’horreur est de nous emmener dans un voyage empathique.”